Faire identifier son animal constitue un acte réfléchi de la part du propriétaire, qu’il soit professionnel ou particulier.

L’identification peut s’effectuer de deux manières, soit par tatouage, soit par puce électronique. C’est le vétérinaire qui effectue ces gestes. Celui-ci préconise l’injection de la puce électronique sous la peau de l’animal, cette intervention étant moins douloureuse que le tatouage qui, lui, a tendance à s’effacer avec le temps.

L’identification des chats, chiens et furets

En France, l’identification des chats, des chiens et des furets est obligatoire. Par conséquent, elle l’est également pour pouvoir les assurer. Cette identification est exigée depuis 1999 pour les chiens âgés de plus de quatre mois et depuis 2012 pour les chats âgés de plus de sept mois. Cette identification incombe au détenteur cédant.

Même un animal qui ne quitte pas son foyer doit être identifié car il n’est pas à l’abri d’une fugue.

Lorsqu’un propriétaire souhaite souscrire une assurance pour son animal, l’agence réclame le numéro d’identification dudit animal. Il y a des assurances qui acceptent d’assurer des chiots de moins de quatre mois et des chatons de moins de sept mois non identifiés, à condition que les propriétaires effectuent le nécessaire dans un délai imparti.

Les identifications sont enregistrées dans le fichier national de l’I-CAD. Les furets, des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) considérés comme carnivores domestiques, sont également inscrits dans ce fichier. Leur identification est obligatoire.

Certaines assurances acceptent d’assurer des animaux non identifiés mais les propriétaires doivent, en échange, régler une surprime.

L’identification des autres NAC

Pour les cobayes, lapins et chinchillas, leur identification n’est pas obligatoire mais très recommandée. Ils seront assurés sans être identifiés. En ce qui concerne les perroquets qui appartiennent à la faune sauvage, ils doivent être identifiés. Les identifications s’effectuent par puce électronique. Les identifications de ces NAC sont inscrites dans le fichier national VETONAC. Quant aux équidés, ils doivent être identifiés par l’implantation d’un transpondeur électronique et les informations sont consignées dans le fichier central SIRE.

Les avantages de l’identification des animaux

Tout d’abord, l’identification assure la traçabilité de l’animal et accélère son retour dans sa famille quand il a été perdu voire volé. En revanche, si l’animal est retrouvé perdu et non identifié, il risque d’être euthanasié car considéré comme errant, notamment pour un chien ou un chat.

Un animal perdu et identifié peut être récupéré et amené soit au vétérinaire soit au refuge. Ce dernier recherchera le tatouage de l’animal ou les données de la puce électronique grâce à un lecteur. Par l’intermédiaire du fichier national des identifications, il lui sera facile de retrouver les coordonnées du propriétaire à condition que celui-ci ait mis à jour toutes ses coordonnées (adresse postale, numéro téléphonique, nom du nouvel acquéreur le cas échéant, etc.).

Par ailleurs, l’identification de l’animal le protège des trafics en tout genre. Elle aide également à combattre l’abandon des animaux domestiques.

Conclusion

Pour assurer son animal, il faut généralement et préalablement l’identifier. Il faut bien se renseigner car certaines assurances prennent en charge le montant de cet acte soit partiellement soit en totalité. Pour l’animal, être identifié est une geste protecteur qui lui offre une identité et lui évite de graves ennuis.

Les détenteurs de chats et de chiens non identifiés encourent une amende de 750 euros.

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