Il existe plusieurs catégories de prêts : prêts immobiliers, crédits à la consommation et diverses façons de rembourser certains d’entre eux. Dans ce cadre, qu’est-ce qu’un prêt in fine, quels sont ses avantages et ses inconvénients ?

Le prêt in fine, c’est quoi ?

On l’appelle indifféremment prêt in fine ou amortissement in fine. C’est un crédit que l’on souscrit auprès d’une banque, dans le but d’acheter un bien immobilier.

Un crédit immobilier classique ; dit amortissable ; consiste en le fait de payer tous les mois une échéance dont le montant est déterminé par la banque, en y ajoutant le montant des intérêts et le prix de l’assurance emprunteur. Le capital restant dû diminue ainsi à chaque versement, pendant toute la durée du prêt qui peut aller de 5 ans à 25 ans ; 20 ans étant la moyenne pour ce type de crédit ; afin d’avoir des mensualités qui ne seront pas trop élevées.

A la différence, quand on contracte un prêt in fine, le souscripteur ne paie tous les mois que les intérêts et l’assurance. Ce n’est qu’à la dernière échéance qu’il paie en intégralité le capital qu’il doit à la banque pour l’achat de son bien.

Pour la banque, il s’agit d’une grosse prise de risque, c’est pourquoi elle exige une garantie en le nantissement. Le souscripteur doit posséder un contrat d’assurance-vie que la banque pourra saisir en cas de problème de remboursement.

Quels sont les points forts et les points faibles d’un prêt in fine ?

C’est un prêt très particulier qui ne s’adresse pas à tout le monde. Il est particulièrement intéressant quand on ne souhaite pas être imposé à l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière). En effet, en empruntant avec un prêt in fine, le souscripteur du prêt peut déduire de ses impôts fonciers le montant des intérêts qu’il verse tous les mois, mais aussi par exemple des frais de dossier. La valeur vénale du bien immobilier n’est pas prise en compte pendant toute la durée du crédit.

Dès que le crédit est accordé, le propriétaire jouit de son bien qu’il peut mettre en location ; ce type de prêt étant très prisé par les investisseurs locatifs. Le montant demandé pour la location sera le plus souvent supérieur à celui des intérêts, ce qui permet de dégager un revenu locatif intéressant. Il ne faut pourtant pas oublier d’épargner et ce, pour pouvoir rembourser la totalité du capital, à la date de la dernière échéance.

Par contre, le montant des intérêts demandés pour ce type de prêt est souvent supérieur à ceux que l’on paie pour un crédit immobilier classique qui baissent tout au long du remboursement, ce qui ne sera pas possible pour le prêt in fine. Le futur propriétaire doit également avoir un apport relativement conséquent pour convaincre l’établissement bancaire.

En outre, le montage financier peut être complexe, d’où l’intérêt double qu’aura le propriétaire à passer par un courtier en crédit immobilier. Non seulement ce dernier peut lui élaborer un plan de financement solide, mais aussi démarcher les banques pour trouver celle qui présentera la meilleure proposition.

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